Comment manger cru?

Publié le par Guillemette Baffert

Tout d'abord, comme pour tout, on n'est pas obligé de passer à 100% cru comme ça du jour au lendemain et ce n'est pas forcément non plus un but à atteindre.

Manger cru peut signifier déjà manger plus de cru. C'est assez difficile d'évaluer si on mange 25, 50, 75% de cru ou autre. On peut tenir un tableau journalier des aliments ingérés pour en avoir une idée, et là, bien souvent on a des surprises. On mange généralement très peu de cru. On peut déjà dans un premier temps augmenter la part de cru par des moyens simples comme remplacer le pain des toast apéritif par des barquettes ou tranches de légumes, manger une tartine à la purée de noisette plutôt qu'à la pâte au chocolat ou à la confiture, manger des fruits plutôt que des laitages en dessert ou en-cas.

il y a aussi deux façons de manger cru, et comme j'en suis à la phase découverte, pour le moment j'observe tout ça avec beaucoup d'intérêt sans parti pris.

Il y a les crudivores végétariens ou même végétaliens qui ne consomment que des fruits et légumes crus, et graines germées ou trempées. Ce sont peut-être les plus répandus dans le monde du cru, et cette approche est peut-être plus abordable quand on débute. Pour manger cru de cette façon, on peut élaborer des recettes culinaires, plus ou moins sophistiquées comme dans la gastronomie traditionnelle. Souvent on a besoin d'un déshydratateur et d'un extracteur de jus. Bon, si en même temps on revend son four, sa cuisinière et ses casseroles, ce n'est pas trop coûteux.

Exemple de menu pour une journée (source Passeport santé .net):

Repas du matin

Jus d’herbe de blé
Fruits frais
Pain de blé germé
Lait d’amande aux figues

Repas du midi

Légumes lactofermentés
Salade de lentilles germées à la noix d’acajou et à l’avocat
Thé vert

 

Collation de l’après-midi : fruits frais et graines de tournesol

Repas du soir

Soupe crue aux carottes
Quinoa germé aux algues aramé et à l’huile d’olive
Tisane



Il y a aussi ceux qui pratiquent l’instinctothérapie. Dans ce cadre là les aliments sont mangés seuls, un par un, sans les mélanger, car le but est aussi de savoir quel aliment on a besoin au moment où on a faim, et si on mélange plusieurs aliments on ne peut plus savoir de quoi on a besoin exactement, les saveurs sont masquées les unes par les autres. Quand on mange cru de cette façon on consomme tout type d'aliments, fruits et légumes, mais aussi viande, pisson, crustacés, oeufs, graines germées, ou graines trempées.

Exemple de menu pour une journée comportant deux repas seulement:

Repas du midi
fruits et/ou sucres (dattes, miel, fruits séchés)

Repas du soir

protéines animales ou végétales: viande ou poisson ( avec crustacés si on a ) ou oléagineux ou œufs ou graines, olives, avocats
légumes en fin de repas

Vous trouverez des ressources pour chacune façon de faire dans les liens colonne de gauche ci-contre.

Il y a aussi des crudivores de "recettes" qui magent poisson et viande, et des crudivores instinctifs végétariens...

A chacun de trouver son chemin!

Publié dans Infos générales

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P
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D
Merci, je n'avais pas ce 'seuil' de 40° en tête.<br /> <br /> Dalphée
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D
Bonjour,<br /> C'est un question d'ignorante : quid de la ''cuisson crue'' (à moins de 85° et sans aucun ajout?). Au niveau gout, c'est indéniable, mais pour ''le reste''?<br /> Merci en tout cas, c'est enrichissant, encore...<br /> Dalphée
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G
Les aliments se modifient dès 40°, donc à la température de 85° ce n'est plus du tout du cru. Alors faudrait que je recherche dans mes bouquins pour voir exactement quelles vitamines disparaissent, quels oligo-éléments et sels minéraux se précipitent, etc... ce qui est sûr, c'est que passé 40° ou alors congelé, la structure moléculaire est modifiée et donc l'organisme sait moins bien la métaboliser, voire plus du tout. C'est le principe de base du crudivorisme.
T
Merci pour ta réponse !<br /> En fait j’essaie de lui donner de tout à goûter et au final assez peu de choses crues dures sont acceptées. Avant, tout petit et sans dents c’était limite mieux car il suçait des bâtonnets, avalait le jus, et cela répondait à son besoin de mâchouiller (tout en l’occupant pendant que je faisais autre chose !). Mais maintenant avec ses incisives, soit il accepte de goûter, mais du coup il croque et recrache aussitôt les morceaux (et ne récupère pas beaucoup de jus), soit il rejette en bloc parce que le goût ne lui plaît pas, soit il a une « remontée » (il s’étrangle, quoi) parce qu’il n’arrive encore bien à tout gérer. Enfin bref si je veux qu’il soit rassasié, j’ai l’impression d’être obligée de lui proposer des choses molles (et donc souvent cuites, à part l’avocat, mais tous les jours, il s’en lasse !) en plus du cru dur qui sert surtout à découvrir les goûts. Faut que j’essaie l’aubergine, mi-dure, que je ré-essaie le brocolis qui pour moi est dur, etc.<br /> <br /> A plus,<br /> Tiphaine
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G
Il faudrait que je fasse une liste plus complète alors des aliments adaptés aux bébés, c'est une idée...
T
Bonjour Guillemette !<br /> <br /> Je viens de découvrir ton blog et suis heureusement surprise de ce nouveau point commun, en plus du portage.<br /> <br /> Je me pose une question, peut-être que toi ou quelqu'un d'autre pourra m'aider ici, c'est comment donner du cru aux bébés qui n'ont presque pas de molaires (mon fils a 16 mois et 8 dents). (Et, d'un point de vue évolution, comment faisaient donc les hommes du paléolithique supérieur avec leurs bébés lors de la diversification ?)<br /> Je connais les jus de légumes, certes, mais je voudrais rester près du naturel. Sinon le prémâchage, mais cela transmet toute ma flore bactérienne, bof bof.<br /> <br /> Félicitations en tout cas, et à plus,<br /> Tiphaine
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G
Un bébé de cet âge peut manger tout un tas de choses crues: presque tous les fruits, au niveau des légumes il y a le brocolis qui est très adapté, mais aussi le pivron, la courgette, le chou (c'est un peu dur, mais en machouillant...), la patate douce, l'aubergine, enfin, il n'y a que la carotte qui me semble vraiment dure, et encore... Ma fille qui a le même âge mange du cru depuis qu'elle a voulu goûter autre chose vers 6 mois, et elle adore l'oignon! je lui en coupe un gros morceau qu'elle peut tenir dans la main et mâchonner. Sinon, en effet le prémachage est encore répandu dans les populations traditionnelles pour les plus jeunes bébés.